mardi 27 mai 2008

Disons, Lucas

Son nom me fait penser à une envolée d'oies. Ses initiales rappellent les ailes en V des oiseaux qui jouent dans les courants ascendants. Les piqués contrôlés, les vols planés le bec ouvert pour avaler le vent, les élans migratoires, tout ça lui ressemble étonnamment. J'ai la vague impression de le connaître depuis des années, en autant qu'on peut prétendre connaître un être secret qui dévoile des facettes déroutantes par des brèches qu'il ouvre de temps à autre dans une conversation.

Il ressemble à un personnage de roman qui s'appelle, disons, Lucas. Une sorte d'érudit un peu bohème qu'on retrouve le nez plongé dans les livres anciens de toutes les grandes bibliothèques du Monde. On ne saurait dire exactement d'où il vient; il pourrait être Européen de l'est, Italien, Français ou Libanais, ses traits sont à la fois accusés et doux, mais son regard est de ceux dont on a peine à se détacher. Il est profond, nuancé et mouvant. Il est beau.

Marcher dans les rues de la ville avec lui ressemble à un voyage. J'ai envie de déambuler en lui tenant le bras comme le feraient deux complices. Il appelle la tendresse et une confiance qui s'installe d'emblée comme si c'était la seule voie possible. Il est entré dans ma vie par un curieux détour, par hasard ou par chance. J'adore les rencontres improbables, et encore plus les histoires possibles.

6 commentaires:

Doparano a dit…

Ah ma toi!!!!

T'as toujours des histoires pleines d'émotion. Pourquoi ça ne m'arrive pas à moi ça?

Gomeux a dit…

Chic!
Ça annonce de beaux billets!

Mek a dit…

:0)

Fefille a dit…

...wahoou! fefille a eu une date ?

Miléna a dit…

:0)

Je ne dirai rien d'autre.

Anonyme a dit…

Et maintenant, tu en diras plus!?