Enfin je l'ai capturée, la lune pleine, à travers la vitre de ma fenêtre pentue. Elle m'a gardée hors du lit, frissonnante les épaules nues, j'ai pris un bain dans le halo. Les yeux mi-clos comme dans une mousse qui sent la résine fraîche, debout dans la lumière, les pieds perchés sur un tabouret. Pour être plus près.
10 commentaires:
Ben ça valait la peine d'attendre en estie!
Elle a jamais honte, en plus, cette grosse indécente, de montrer son cucul, son gros cucul baveux, à la fin de chaque mois que la vie amène. Une vraie machine… Ça rate jamais. Puis elle me prend aux ovaires, cette vieille meule de fromage frais, cette face de crêpe, cette dentelle poussiéreuse, chaque fois elle pose son gros œil jauni sur mon temps qui passe et sur les rivières qui tanguent et roulent et sur les médiocres et minuscules combats de chaque petit museau de la savane et de la forêt et chaque fois, comme depuis la nuit des jours… je renouvelle mon indéfectible amour.
...joli voyage dans les étoiles.
Tu te fais prendre aux ovaires, Mac? Hum... oui. J'avais jamais pensé à ça. Jamais rencontré de gars qui se fait prendre par elle. Parfois, elle peut être une sacrée maquerelle, avec sa face ronde et blanche comme une Geisha. Une séductrice, j'te dis. Et une sorcière.
Ça remonte à loin, elle et moi…
Tu nous ferais bien un petit billet sur le thème, non?
Tous mes billets sont sur ce thème. :0)
Comment t'as fait ça ?
Tu as foutu l'objectif dans l'oeil d'un téléscope ? Et les nuages, on dirait une nébuleuse.
Ça me rappelle une histoire de lune en lisant vos comm. Hummmm...
Mac: oui. Les miens aussi.
Doodle: Un Sony. Une vitre givrée. Et la lumière de la lune dans la glace. C'est tout.
Et ton histoire, j'exige de l'entendre! :0)
tes photos sont magnifiques...
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