mercredi 15 octobre 2008
(Dé)Composition
Tu es le reflet de ce que j'espérais de mieux
Une odeur de mousse infusée dans une enveloppe transparente
Des bulles claires qui s'éclatent sur des murs peints en rouge
Je ratisse le grain de ton dos
je tourne les replis de ton coude
de ton genou, celui de ton cou
et la plaine que tu étales ici
qui me fait éclore les yeux un moment
Tu es une nébuleuse
qui me souffle chaque fois
Je ne sais pas comment aller arracher tes racines
Assise en indien
devant les desseins de tes promesses muettes
je baisse la tête pour mieux lire en toi
Sur la terre mouillée
des feuilles prises dans les mailles de mon pull de laine
je réfléchis à nous
Nous sommes l'automne ambigu
Et la beauté des impossibles repousses
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3 commentaires:
Ah les repousses ! Puissent-elles pulluler ! Puissent-elles célébrer au bout de leurs tendres escalades dans la lumière sylvestre.
«Nous sommes l'automne ambigu» ... Mes travers se perdent dans l'idée de toi foolish musaraigne. Ton texte est grand. J'aimerais réfléchir aussi bien que toi...
Tu réfléchis aussi bien, Marius. Décolle juste ton nez de là de quelques centimètres. Dans cet infime espace, il y a des tas de réponses... ou le silence. L'un et l'autre se valent. Ils mènent au coeur.
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