dimanche 2 mars 2008

Ballade pour Samuel no.2

Lente et longue randonnée en famille au chalet de ma tante sur le bord du fleuve. Ma soeur accouche demain, elle marchait en se dandinant comme une oie. Mes nièces éblouies par le soleil inventaient des maisons pour cheval et des bateaux imaginaires. Elles ont été impressionnées par le départ en canot des gars sur le fleuve enneigé. Moi, évidemment, c'est les gars eux-mêmes qui m'ont fait écarquiller les yeux... La route est bordée de maisons cossues, maintenant. Notre chalet reste debout, calfeutré dans la neige, presque le seul rescapé de la razzia des riches. Ça me rend triste. Surtout que je ne me rappelle plus où est AKILAWI, la plage de coquillages que mon père avait baptisée quand j'étais petite. J'y allais toujours seule avec lui, c'était notre balade d'amoureux, j'aurais aimé savoir où elle est pour y emmener ma filleule. Je la retrouverai peut-être au printemps. Ça me donnera l'occasion de lui parler de son grand-père.








5 commentaires:

Gomeux a dit…

Beau dimanche ça!
Souhaite la bienvenue au poupon pour moi.

J'ai déjà vu cette petite maison blanche. Sais pas quand, sais pas où.
On dirait une maquette...

Miléna a dit…

Gomeux: oui, c'était un beau dimanche. S'il finit par arriver, ce poupon, je lui souhaitai la bienvenue de ta part. Il se fait drôlement attendre. Ses soeurs expliquent: le bébé veut pas sortir. Il sait pas qu'il va être bien avec nous.

Trop mignon.

Marius a dit…

T'es la femme la plus splendide que je connaisse. J'avale les gravats de la plage de ton enfance comme un ogre, que je suis.

Mek a dit…

C'est lunaire ! Ouah… Brrr…

Miléna a dit…

marius: t'as vraiment le don de me dire des affaires émotionnantes...

&: Mais non, c'est pas lunaire, il faisait presque chaud! Les glaçons fondaient à grosses gouttes.